Les récits, collectés par le personnel de l'OIM, pour l'exposition «Holding On», ont pour but de sensibiliser le public au sort des personnes déplacées internes et d'honorer leur courage, leur ténacité et leur résilience psychologique, tout en veillant à ce que leurs voix soient prises en compte.
Un exemple est l'histoire de Hannatu Yusuf, une Nigériane forcée de quitter son domicile pour échapper à la violence de Boko Haram. Elle a fui son foyer en n’emportant le stricte minimum ainsi que quelques vêtements de rechange. Elle garde en souvenir un t-shirt, lequel, plus qu’un simple vêtement à ses yeux, a une très grande valeur émotionnelle. «Ce t-shirt m'a gardé en sécurité», a déclaré Hannatu. «Il est très précieux pour moi et je ne veux pas le perdre. Quand je le prends, je me souviens des difficultés que j'ai rencontrées et des larmes coulent de mes yeux.»
Ces personnes déplacées comptent parmi les personnes les plus vulnérables au monde. Elles sont confrontées à la pauvreté, au décrochage scolaire, au chômage, à la marginalisation et à l’insécurité. De plus, elles sont souvent négligées et oubliées dans nombreuses crises.
En 1998, l'ONU a lancé les Principes directeurs relatifs au déplacement de personnes à l'intérieur de leur pays qui sert de norme mondiale aux États et aux acteurs humanitaires pour les actions de protection et d’assistance. Au cours des 20 dernières années, les Principes directeurs sont restés le cadre international le plus important dans cette thématique/ce secteur.